A propos de l’actualité: Edina Szvoren
Publié : 23/01/2019 Classé dans : Actualités, Hongrie, Politique, Prix | Tags: Mészöly, Szvoren 11 CommentairesChaque mercredi, je vous apporte une actualité concernant la littérature d’Europe centrale et orientale.
L’écrivaine et poète hongroise Edina Szvoren a reçu vendredi dernier le prix littéraire Mészöly Miklos. Celui-ci, institué en 2004, est décerné chaque année le jour anniversaire de la naissance de cet auteur hongrois (1921-2001) à un ou une jeune écrivain, critique littéraire ou historien de la littérature. Il a été remis, à Szekszárd (ville natale de Mészöly) à Edina Szvoren pour son dernier livre, le recueil de nouvelles Verseim. Tizenhárom történet (Mes poèmes. Treize histoires) et notamment son style viscéral explorant sans pitié la psychologie des relations humaines.
Née en 1974, Edina Szvoren a grandit dans le monde de la musique avant de passer à celui de la littérature. Publiant depuis 2005 des nouvelles et des poèmes, elle est reconnue en Hongrie par de nombreux prix littéraires et ses recueils de nouvelles figurent régulièrement parmi les recensements des meilleures publications. Au niveau européen, elle a reçu en 2015 le Prix de littérature de l’Union européenne pour son recueil Nincs, és ne is legyen. Traduite en serbe, croate et italien, elle n’est pas du tout traduite en français.
Erratum: on me signale que deux nouvelles d’Edina Szvoren sont traduites en français: « Ememem« , du recueil Nincs, és ne is legyen, traduit par Anne Veevaert; et une autre dans Nouvelles de Hongrie (Magellan et Cie, 2017), traduite par Gregory Dejaeger et Eva Kovacs. Une interview d’Edina Szvoren en français est par ailleurs disponible ici.
Est-ce que le gouvernement actuel tente de récupérer les prix littéraires pour promouvoir des écrivains à sa botte ou on est encore dans une période de liberté totale pour l’attribution de ces prix?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de récupération de prix littéraires (en tout cas pas en ce qui concerne Edina Szvoren). Cependant on voit bien une sorte de « guerre culturelle », pas très cohérente d’ailleurs, pour essayer de promouvoir certains auteurs (anciens ou contemporains) plus en phase avec la vision du monde et de la Hongrie du gouvernement. L’allocation des financements pour certaines maisons d’édition, pour la presse littéraire et pour certaines associations littéraires, est certainement l’un des rouages de cette politique.
Ce n’est pas très réjouissant, tout ça. *sigh*
Non, mais ce n’est pas le seul domaine (ce qui n’est pas une pensée réjouissante non plus)
[…] d’autres à l’occasion de la sortie de leurs livres, ou de prix qu’elles ont reçus dans leur pays d’origine ou au niveau européen ou […]
Bonjour et merci pour votre blog qui m’a fait découvrir de nombreux écrivains contemporains de cette partie de l’Europe ! Je regrette beaucoup qu’Edina Szvoren ne soit pas encore publiée en France. Pour information et pour permettre de donner un avant-goût de son oeuvre aux lecteurs français, je me permets de vous signaler la traduction par mes soins de l’une de ses nouvelles (« Omomom », tirée de son troisième recueil « Nincs, és ne is legyen », Palatinus, 2012), accessible sur le site de l’institut hongrois à l’adresse suivante
Cliquer pour accéder à Traduction-de-la-nouvelle-Omomom-Edina-Szvoren.pdf
D’autre part, une autre de ses nouvelles est parue dans Nouvelles de Hongrie (Magellan & Cie, 2017), traduction Grégory Dejaeger et Eva Kovacs.
Bonne journée !
Merci beaucoup pour ces précisions, quelle bonne nouvelle que deux de ses textes soient en fait disponibles en français! Je vais intégrer cette précision dans le corps de l’article, et rajouter le recueil des Nouvelles de Hongrie à ma pile à lire. Je suis heureuse que mon blog vous permette de découvrir d’autres auteurs, n’hésitez pas de votre côté à me tenir au courant de vos autres traductions!
Bonjour et merci pour votre blog qui m’a fait découvrir de nombreux écrivains contemporains de cette partie de l’Europe ! Je regrette beaucoup qu’Edina Szvoren ne soit pas encore publiée en France. Pour information et pour permettre de donner un avant-goût de son oeuvre aux lecteurs français, je me permets de vous signaler la traduction à titre gracieux par mes soins de l’une de ses nouvelles (« Omomom », tirée de son troisième recueil « Nincs, és ne is legyen », Palatinus, 2012), accessible sur le site de l’institut hongrois à l’adresse suivante
Cliquer pour accéder à Traduction-de-la-nouvelle-Omomom-Edina-Szvoren.pdf
D’autre part, une autre de ses nouvelles est parue dans Nouvelles de Hongrie (Magellan & Cie, 2017), traduction Grégory Dejaeger et Eva Kovacs.
Bonne journée !
[…] centrale et orientale lauréats du prix et traduits en français ; je vous avais présenté Edina Szvoren, lauréate hongroise en 2015 ; et j’étais revenue sur les échanges qu’avaient eu plusieurs […]
[…] (pour « Le Communiste Monte-Cristo »), Viktor Horváth en 2012 (pour « Miroir turc ») et Edina Szvoren en 2015 (pour son recueil de nouvelles Nincs, és ne is legyen), c’est à Réka Mán-Várhegyi […]
[…] En français, un recueil de prose : Code-barres, traduit du hongrois par Guillaume Métayer, Gallimard, 2014. « Quinze voix, quinze histoires et presque autant d’exemples de la fragilité des jours, entre Budapest, le Japon et Paris. ». Et une contribution aux six Nouvelles de Hongrie, rassemblées dans la collection « Miniatures » de Magellan & Cie (2017), aux côtés d’autres écrivains contemporains : Béla Fehér, Krisztián Grecsó, János Lackfi, Lajos Parti Nagy, et Edina Szvoren. […]