A la recherche des femmes écrivains d’Europe centrale et orientale
Publié : 08/03/2019 Classé dans : Actualités, Femmes écrivains 46 CommentairesQuel meilleur jour pour inaugurer sur ce blog une série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale qu’aujourd’hui, journée internationale du droit des femmes ?
On pourrait penser que c’est une idée saugrenue que de présenter des œuvres d’auteures d’Europe centrale ou orientale traduites en français. Après tout, ça ne relève pas juste de la recherche d’une aiguille dans une botte de foin : quelque fois, c’est plutôt de la recherche d’une aiguille en paille dans une botte de foin qui a passé l’hiver sous la pluie, tant il faut surmonter le double obstacle de l’identification de femmes auteurs à des périodes où la littérature était plutôt masculine (tant pour la production que pour la critique) et du tamis si fin que représente la traduction. Faire connaître la littérature d’Europe centrale et orientale tout court, n’est-ce pas déjà un défi en soi ?
Pourtant, il y a de belles découvertes à faire et le simple fait pour moi de pouvoir lire et partager les textes d’une femme écrivant en Roumanie dans les années 1920, ou en Pologne dans les années 1930, ou en Serbie il y a trente ans, ou encore en Bulgarie il y a juste quelques années, toutes traduites en français, est enthousiasmant.
Je vous propose donc ici des idées de lectures, la plupart traduites en français mais certaines non (ou, pour être plus positive : pas encore traduites). J’ai choisi de les présenter par période historique – selon une classification pas du tout scientifique qui se limite au XXe siècle et au XXIe siècle – plutôt que par pays ou ordre alphabétique, car chaque période amène avec elle ses possibilités et ses contraintes en termes de la place des femmes dans la société et donc en tant qu’auteures pour un public en dehors du cercle familial ou amical, et il me paraissait intéressant de les mettre en valeur. Ainsi, je leur ai assigné une place selon qu’elles sont « précurseuses », « modernes » ou « contemporaines ». J’y rajoute aussi deux catégories thématiques qui complètent ces catégories historiques en faisant ressortir certaines spécificités de leurs œuvres : la catégorie « reportage » et celle « Exil et adoption » des auteures écrivant dans une langue autre que celle de leur pays d’origine. Par contre, je n’ai pas trouvé de livres de voyage écrits par des femmes, ce qui aurait pourtant fait une autre catégorie intéressante.
Il y a beaucoup de questions concernant la littérature « féminine » : pourquoi est-elle moins visible que celle écrite par des hommes ? Pourquoi telle ou telle écrivaine a-t-elle pu émerger malgré un pays ou un contexte historique peu propice à la pratique publique de l’écriture chez les femmes ? Existe-t-il une écriture typiquement féminine ? Le fait de venir de ces pays en particulier posait-il des contraintes particulières ou au contraire a-t-il à certaines périodes permis une plus grande égalité des écrivaines par rapport à leurs homologues masculins ? Peut-être, mais seulement peut-être, aurai-je à mon tour des éléments de réponse au fil de cette série.
Voici donc quelques écrivaines que j’ai recensées jusqu’ici, avec le cas échéant leurs livres traduits en français dont je pourrai parler au fil de la série. Pour des raisons bassement matérielles je me suis aussi limitée à celles pour lesquelles je peux mettre la main sur un de leurs livres. Enfin, si beaucoup de femmes sont aussi reconnues pour leurs poèmes, pièces de théâtre ou autres formes d’écriture, ma préférence va à la prose et la liste ci-dessous le montre bien.
Les précurseuses sont, en fait, parmi les premières romancières modernes dans leur pays. J’y inclus :
- En Roumanie, Hortensia Papadat-Bengescu (1876-1955) : Le Concert de Bach, 1927 (Eds Jacqueline Chambon/Actes Sud, 1994).
- En Hongrie, Margit Kaffka (1880-1918) : Couleurs et années, 1912 (L’Harmattan, 2010).
- En Hongrie, Júlia Székely (1906-1986) : Rue de la Chimère, 1939 (Buchet-Chastel, 2005) ; Seul l’assassin est innocent, 1941 (Phébus, 2015).
- En Pologne, Zofia Nałkowska (1884-1954) : Choucas, 1927 (Edgar Malfère, 1937), Médaillons, 1946 (Institut d’Etudes slaves, 2014), Les Impatients, 1938 (Circé, 2016).
- Et aussi, en slovaque, Margita Figuli (1909-1995), auteur notamment de Trois chevaux châtains publié en 1940 mais pas traduit en français à ce jour.
Parmi les modernes, dont l’œuvre apparait principalement pendant la période d’après-guerre, je range :
- En Hongrie, Magda Szabó (1917-2007), devenue l’une des auteurs les plus connues à l’étranger grâce notamment à La Porte, 1987 (Viviane Hamy, 2003). Il est d’ailleurs intéressant de voir que des traductions de ses œuvres en français apparaissent déjà dans les années 1960 et 1970 : son premier roman, Fresque, sort par exemple en 1958 en Hongrie et parait cinq ans plus tard aux Editions du Seuil. Depuis 2004, nombre de ses romans ont été publiés ou republiés aux Editions Viviane Hamy : La ballade d’Iza (2004), Rue Katalin (1974 et 2006), Le faon (2007), Le vieux puits (2008), L’instant : La Créüside (2009), Abigaël (2017).
- En Tchécoslovaquie, Květa Legátová (1919-2012) dont la carrière d’écriture s’étend des années 1950 aux années 2000 mais dont les deux livres les plus connus et traduits en français sont Ceux de Želary (2001, en français chez Noir sur Blanc en 2010) et La Belle de Joza (2002, en français chez Noir sur Blanc en 2007).
- En Yougoslavie, Svetlana Velmar-Janković (1933-2014), auteure d’essais, de nouvelles, de pièces de théâtre et de romans parmi lesquels Dans le noir (1990) a été traduit chez Phébus en 1997.
- Et aussi, en hongrois, Erzsébet Galgóczy (1930-1989), auteur de romans, reportages et travaux sociologiques, et qui forma un couple avec l’actrice Hilda Gobbi. Son roman La Chapelle Saint-Christophe (1984) a été traduit en français chez Nagel en 1987 et son roman semi-autobiographique A közös bün (« Le péché commun ») sur l’assassinat d’une journaliste dans la Hongrie d’après la révolution de 1956, publié en 1976, a été traduit en anglais et en allemand.
- Et, en bulgare, Vera Moutaftchiéva (1929-2009), dont Le Prince errant (Stock, 1988) et Moi, Anne Comnène (Gutenberg/Sofia, 2007) ont été traduits en français mais sont quasiment introuvables, malheureusement.
Si cette catégorie des « modernes » est finalement si peu fournie, c’est en partie parce que tellement d’écrivains, hommes ou femmes, ont choisi l’exil au cours de la seconde Guerre Mondiale, durant la période communiste, au moment de la transition démocratique et jusqu’à aujourd’hui. Dans de nombreux cas, cela s’est accompagné de l’adoption d’une nouvelle langue d’expression, que ce soit le français, l’allemand, l’italien ou d’autres langues encore.
On trouve ainsi Agota Kristof (Ágota Kristóf), d’origine hongroise mais écrivant en français ; Irena Brežna et Ilma Rakusa, d’origine slovaque mais d’expression allemande ; Andrea Salajova, également d’origine slovaque, écrit directement en français, de même qu’Elitza Gueorgieva, d’origine bulgare mais écrivant en français et Brina Svit (d’origine slovène), tandis qu’Ornela Vorpsi (d’origine albanaise) se partage entre le français, l’italien et l’albanais.
Herta Müller et Melinda Nadj Abonji ont une relation plus spécifique encore à la langue, car si la première est née en Roumanie dans la minorité allemande et est d’expression allemande, la seconde est née en Yougoslavie dans la minorité hongroise, mais écrit en allemand suite à l’installation de sa famille en Suisse dans les années 1970.
Parmi les œuvres en français : Agota Kristof – Le grand cahier, La preuve, Le troisième mensonge, L’analphabète, Hier ; Irena Brežna – L’ingrate venue d’ailleurs, Du meilleur des mondes (Editions d’en bas, 2014 et 2015 respectivement) ; Ilma Rakusa – L’Ile (Editions d’en bas, 2016), La mer encore (Editions d’en bas, 2012) ; Andrea Salajova – Eastern (Gallimard, 2015), En montant plus haut (Gallimard, 2018) ; Elitza Gueorgieva – Les cosmonautes ne font que passer (Editions Verticales, 2016) ; Brina Svit – Une nuit à Reykjavík, Un cœur de trop, Con brio (tous chez Gallimard) ; Ornela Vorpsi dont le dernier roman L’été d’Olta est sorti chez Gallimard en 2018 ; Herta Müller – La balance du souffle, L’homme est un grand faisan sur terre (Gallimard) … ; et Melinda Nadj Ablonji – Pigeon, vole (Métailié, 2012).
Les contemporaines sont finalement tellement nombreuses que je vais me limiter à en citer quelques-unes traduites en français :
- En Pologne, il n’y a presque plus besoin de présenter Olga Tokarczuk (traduite en français depuis 1998 avec Dieu, le temps, les hommes et les anges chez Laffont, la dernière traduction étant en 2018 avec Les livres de Jakób aux Editions Noir sur Blanc), mais on peut citer aussi Joanna Bator (Le Mont-de-Sable, 2014, Noir sur Blanc), Żanna Słoniowska (Une ville à cœur ouvert, 2017, Delcourt), Magdalena Parys (188 mètres sous Berlin, 2017, Agullo ; Le magicien, 2019, Agullo).
- En Roumanie : Gabriela Adamesteanu est assez bien traduite en français (par exemple : Vienne le jour, 2009, Gallimard ; Une matinée perdue, 2013, Gallimard ; et Les années romantiques, 2019, Non Lieu) de même que Florina Ilis dont trois romans sont disponibles aux Editions des Syrtes : La croisade des enfants (2009), Les vies parallèles (2014) et Le livre des nombres (2021). Également traduite du roumain aux Editions des Syrtes, Tatiana Ţîbuleac avec L’été où maman a eu les yeux verts et Le jardin de verre.
- En Bulgarie : Theodora Dimova, dont Mères, Adriana et Les dévastés sont traduits en français aux Editions des Syrtes (2006/2019, 2008 et 2022 respectivement).
- En Croatie, Dasa Drndic, née en 1946 et décédée en 2018, est l’auteur de plusieurs romans dont seul son « roman documentaire » Sonnenschein a été traduit en français, en 2013 chez Gallimard.
- En Lettonie, Inga Ābele est l’auteur de pièces de théâtre, et c’est avec Les cerfs noirs (2008, Editions théâtrales) que je l’avais connue, mais son recueil de nouvelles Nature morte à la grenade est également disponible en français (2005, L’Archange minotaure).
- Pour terminer, une auteure tchèque de plus en plus reconnue à l’étranger mais pas encore traduite en français, Kateřina Tučková, dont le roman L’expulsion de Gerta Schnirch s’apprête à sortir en traduction allemande et polonaise, après l’italien et le hongrois, tandis que Les déesses de Źítková est disponible en ukrainien, polonais, macédonien, roumain, allemand, slovaque, biélorusse, bulgare et hongrois (des traductions en arabe égyptien, italien et serbe sont également prévues) !
Enfin, la catégorie « reportage » est représentée pour le moment par Svetlana Aleksievitch, dont l’œuvre a notamment été couronnée par le prix Nobel de littérature en 2015 et dont nombre de livres sont traduits en français, ainsi que par Hanna Krall, également romancière (Le roi de cœur, Tu es donc Daniel…) mais que j’inclus ici du fait de son livre Prendre le bon Dieu de vitesse, paru en 1977 et dans lequel elle retranscrit ses échanges avec Marek Edelman, dernier dirigeant survivant du soulèvement du Ghetto de Varsovie en 1943.
J’ai un sentiment assez partagé en arrivant à la fin de cette liste, car elle repose sur une catégorisation qui ne devrait finalement pas être si importante pour savoir s’il s’agit d’un bon livre ou non. Magdalena Parys et Margit Kaffka n’ont en fait rien à voir l’une avec l’autre et il ne viendrait à personne à l’esprit de mettre, par exemple, Boleslaw Prus et Vilmos Kondor dans une même liste juste parce qu’ils sont des écrivains issus de pays d’Europe centrale et orientale ! Pourtant c’est en même temps satisfaisant de voir une telle liste, surtout qu’elle est déjà longue, mais loin d’être complète. C’est en tout cas une liste dans laquelle je vais puiser dans les semaines à venir, notamment pour participer au Mois de l’Europe de l’Est d’Eva, Patrice et Goran.
Le Dictionnaire universel des créatrices est un outil vraiment utile pour identifier d’autres femmes dans le domaine de la littérature (mais aussi des arts, de la vie politique, de l’artisanat et d’autres domaines). Quant à ma propre liste, je la complèterai au fil des lectures et découvertes dans un index plus facilement utilisable sur ce blog.
Merci pour cette liste très variée que je m’enregistre pour ma virée hebdomadaire à la bibli 🙂 (demain)
Bonne soirée 🌆
Chouette, n’hésite pas à partager ceux que tu auras trouvés et/ou aimés!
Cela en fait des noms… 🙂
oui c’est vrai, c’est même peut-être un peu fastidieux à la lecture mais bon. Si ça avait été une liste purement masculine ça aurait été beaucoup plus long, donc tu vois ce à quoi vous avez tous échappé!
🙂
Je suis en train de lire Suite française d’Irène Némirovski et quelle merveilleuse écrivaine au destin tragique… Ce sera ma lecture pour participer au Mois de l’Europe de l’est. Merci pour cette liste. J’ai lu Szabo l’an dernier et j’ai adoré La Porte et Abigaël.
Oui, c’est un livre à la fois superbement écrit et très poignant quand on voit les circonstances dans lesquelles elle l’a écrit et n’a pas pu le terminer. L’édition que j’ai lue avait aussi en fin de volume des échanges de lettres où elle évoque les conditions dans lesquelles elle vivait… En tout cas je n’ai pas mis d’auteures d’origine russe dans ma liste car je connais moins ce domaine. Il y aurait eu de quoi, sans aucun doute.
Bon. De toute la liste, j’en ai lu trois : Margit Kaffka (très bien), Agota Kristof (L’Analphabète, très émouvant et Herta Müller (never again)
J’ai pris en main des livres de Magda Szabó plein de fois sans jamais franchir le pas de la lire. (Comme László Krasznahorkai) Chaque fois, je me dis que ce n’est pas mon type de lecture.
Je ne peux jamais penser à Herta Müller sans me rappeler à quel point tu avais été rebutée par le livre que tu avais lu (L’homme est un grand faisan sur terre, c’est ca?)! Je n’avais pas été super emballée par La balance du souffle, mais je veux en lire d’autres pour me faire une meilleure idée.
A mon avis, si tu as aimé Kaffka, il n’y a pas de raison que tu ne trouves pas un Szabó à ton pied. Pour ma part, je me suis rendue compte en faisant la liste que son livre L’Instant – La Créüside est une réécriture de L’Énéide, ce qui me tente beaucoup.
C’est absolument passionnant et enthousiasmant.
Merci! Pour moi aussi!
Je vais mettre ton article dans le bilan du mois de mars D’Eva, Patrice…
Merci! Il y en aura d’autres et j’ai hâte de voir les autres livres que tu as prévus.
[…] A la recherche des femmes écrivains d’Europe centrale et orientale → […]
Bonjour, cela fait bien longtemps que je n’ai pas laissé de commentaires ici. Grand merci pour cet article si riche ( et inspirant ! ). J’ai dévoré les livres d’Agota Kristof, j’ai lu Herta Müller, je viens de découvrir Olga Tokarczuk, il reste un vaste choix, dont Magda Szabo.
Vous êtes toujours la bienvenue! Le choix est assez vaste en effet et je suis contente que cela vous inspire d’autres lectures, d’autres découvertes.
[…] continue avec Le concert de Bach ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale et en particulier sur les « précurseuses » de la première moitié du XXe […]
[…] article paraît dans le cadre de ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale et en particulier sur les « précurseuses » de la première moitié du XXe […]
j’ai noté beaucoup d’auteurs que je ne connaissais pas!
« La porte » de Magda Szabo est dans ma PAL idem pour Irène Nemirovski ….
je suis prête pour le challenge 2020 🙂
modeste obole avec « Devouchki » de Viktor Rémizov que j’ai adoré et je suis en train de terminer « La soif » d’ Andreï Guelassimov (Russe aussi donc à la frontière du thème!)
Chouette! Pour ma part je ne connaissais ni Rémizov, ni Guelassimov – ces deux livres ont l’air durs mais intéressants!
Guelassimov est dans ma bibliothèque depuis 2 ans! je redoutais l’alcoolisme débridé, et en fait c’est beaucoup moins violent et très intéressant 🙂
Je le note – pour quand je passerai à la littérature russe!
[…] continue avec Les Impatients ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale et en particulier sur les « précurseuses » de la première moitié du XXe siècle. Par la […]
[…] continue avec Une ville à cœur ouvert ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, en passant à une auteure contemporaine. Née en 1978 à Lviv dans une famille où l’on parlait […]
[…] de la littérature hongroise et je voulais bien sûr qu’elle figure aussi dans cette série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale que j’ai commencée en mars. Je n’ai eu que l’embarras du choix car Magda Szabó a été […]
A reblogué ceci sur Litterama, les femmes en littératureet a ajouté:
Une initiative passionnante de « Passage à l’Est, qu’il est important de relayer. Ceytte mine de ressources et d’informations vous permettra d’alimenter, au féminin aussi, de nombreux challenges dont celui, par exemple, de voisins-voisines.
[…] Un entretien réalisé dans le cadre de ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale. […]
[…] lire et découvrir la littérature européenne contemporaine. Je continue aussi ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, en introduisant pour la première fois ici Gabriela Adameşteanu, romancière, journaliste et […]
[…] à lire et découvrir la littérature européenne contemporaine. Je continue aussi ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, en introduisant pour la première fois ici une auteure […]
[…] Tous deux ont été écrits directement en français, ce qui fait de l’auteure la première des femmes écrivains d’Europe centrale et orientale a avoir choisi, pour diverses raisons, de ne pas écrire dans leur langue […]
[…] Patrice et Ingannmic étaient mes compagnons d’aventure pour cette lecture, et je vous invite à découvrir leurs avis et quelques autres citations ici et là. Avec cette chronique, je contribue aussi à « Voisins Voisines », organisé par A propos de livres, qui nous invite à lire et découvrir la littérature européenne contemporaine, tout en continuant ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale. […]
[…] mes mains lorsque je cherchais à lire quelque chose d’Erzsébet Galgóczy pour ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale. Ecrivain, journaliste et pendant quelques années parlementaire, née en 1930 dans un village […]
[…] de cinq mois après le début de ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, il est temps de faire un petit bilan d’étape. Comme je le prévoyais dans mon article de […]
[…] biographiques font de Melinda Nadj Abonji un cas un peu particulier pour ma série sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, avec un rapport plus complexe à la langue d’écriture lié à l’exil et à l’insertion dans […]
[…] J’ai lu ce roman pour fêter, avec et à l’initiative d’Ingannmic de Book’ing (merci !) et Nathalie de « Chez Mark et Marcel », le prix Nobel d’Olga Tokarczuk ; leurs chroniques sont à retrouver ici (Les livres de Jakób) et ici (Sur les ossements des morts). Je contribue aussi avec cette chronique à « Voisins Voisines », organisé par A propos de livres, qui nous invite à lire et découvrir la littérature européenne contemporaine. Last but not least, j’en profite également pour mettre à jour ma page sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale. […]
[…] première lecture de Théodora Dimova me permet d’enrichir ma page sur les femmes écrivains d’Europe centrale et orientale, ainsi que de contribuer au défi Voisins Voisines, version 2020, organisé par A propos de livres […]
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