Aharon Appelfeld – Histoire d’une vie
Publié : 27/01/2023 Classé dans : 1990s, hébreu, Holocauste, Lectures communes 32 CommentairesAt a very early age, and before I knew that fate would push me towards literature, instinct whispered that without an intimate knowledge of language my life would be superficial and impoverished.
A un très jeune âge, et avant de savoir que le destin me conduirait vers la littérature, l’instinct m’a murmuré que, sans une connaissance intime d’une langue, ma vie serait superficielle et appauvrie.

Aharon Appelfeld (1932-2018) ne se considérait pas comme un écrivain de l’Holocauste : « Il n’y a rien de plus exaspérant » que d’être étiqueté écrivain de l’Holocauste, écrit-il dans son Histoire d’une vie. Son expérience personnelle du milieu du XXe siècle, alors qu’il n’était qu’un enfant, s’inscrit cependant dans la constellation de ce qui, autour de l’existence et de la signification des camps – fait toute la complexité de l’Holocauste.
En choisissant ce titre parmi toute l’œuvre de l’écrivain, j’avais déjà quelques mots-clés biographiques en tête : né en Bucovine alors roumaine mais encore imprégnée de l’influence de l’Autriche-Hongrie ; orphelin ; traduit de l’hébreu ; survivant de l’Holocauste ; et, le plus évident, Juif. Mais ces mots-clés ne disent finalement pas grand-chose sur l’enfance qu’Aharon Appelfeld décrit par bribes dans Histoire d’une vie, non avec une volonté documentaire mais en s’appuyant d’abord sur ses quelques souvenirs pour construire un texte autobiographique qui place la langue et la mémoire au cœur de son parcours d’écrivain.
Ce n’est qu’arrivée à la fin de ma lecture que j’ai vraiment pris conscience de l’humilité du titre – Histoire d’une vie, comme si Aharon Appelfeld avait voulu indiquer que sa vie n’était qu’une vie parmi d’autres. Pourtant, chaque vie n’est-elle pas unique, a fortiori quand elle est touchée, si jeune et si profondément, par la perte qui résulte d’une haine antisémite aveugle et stupide ?
Les premiers chapitres, très courts comme généralement tout au long du livre, donnent une chronologie fragmentaire des années d’avant-guerre au travers des quelques souvenirs d’enfance qui sont autant des impressions que des souvenirs: les vacances d’été dans les Carpathes, l’épaisseur du tapis dans la maison natale, le silence calme qui émane du grand-père, l’étonnement de l’enfant confronté à la langue différente des grands-parents (qui parlent yiddish, contrairement à l’allemand utilisé par les parents) et au rythme de leurs rituels religieux, qui contrastent avec le foyer assimilé dans lequel il a grandi et qui ne comportait « aucune trace de croyances religieuses ».
This was a kind of mythological place, with mythological grandparents.
In Czernovitz, everything was rational. There was no religion. There was assimilation, there was good music, theater. But in the Carpathians, everything was mythological”.
C’était une sorte de lieu mythologique, avec des grands-parents mythologiques.
A Czernowitz, tout était rationel. Il n’y avait pas de religion. Il y avait l’assimilation, il y avait de la bonne musique, du théâtre. Mais dans les Carpathes, tout était mythologique.
(extrait d’un entretien intéressant avec David Samuels dans la revue en ligne Tablet (en anglais))
Puis vient l’année 1938 – une « mauvaise année » marquée par la mort du grand-père et par ce que l’enfant comprend des efforts frénétiques et trop tardifs du père pour protéger sa famille du malheur qui s’annonce. En vain : les chapitres suivants évoquent des fragments d’expérience du ghetto, les années passées à se cacher dans les forêts et les fermes où il se loue contre un toit et de quoi se nourrir. Ce sont, en partie et de manière très fragmentaire, des souvenirs personnels – les fous du ghetto, le cri de sa mère lorsqu’elle est assassinée, le garçon qu’il voit courir dans un champ de maïs, poursuivi par des paysans dont il sait qu’ils livreront le garçon à la police. D’autres fragments sont présentés de manière moins directement personnelle, ou davantage filtrée par les connaissances de l’auteur adulte, tels ceux concernant la déportation des enfants de l’Institut pour les aveugles, ou les trois frères Rauchwerger, qu’il dit avoir rencontrés pendant la guerre mais dont il fait le portait avec la sensibilité d’un adulte informé.
Ce passage sur les frères Rauchwerger est l’un des nombreux fragments qui émaillent le livre et dans lesquels il évoque les gens « courageux et nobles », parfois même « merveilleux » qui l’ont impressionné au cours des longues années de guerre.

« Dans un sens il est dommage que [la guerre] se soit passée de manière si confuse, et que je n’étais qu’un enfant », écrit-il, ajoutant que les enfants n’étaient généralement « pas pris en compte », voir même étaient « piétinés ». Son expérience de la guerre en tant qu’enfant est un élément important – fondamental, même – de la réflexion qu’il mène, plus loin dans le livre, sur la parole, la langue et la mémoire. Tant de facteurs sont entrés en jeu pour faire de lui la personne et l’écrivain qu’il est devenu plus tard ! Il y a d’abord l’absence de mots pour dire l’énormité de tout ce qu’il a vécu et dont il porte encore, des décennies plus tard, la marque physique : « tout ce qui s’est passé a laissé une empreinte dans mon corps et non dans ma mémoire », écrit-il avant d’évoquer tous ces arômes, ces sons ou ces sensations qui, à l’heure où il écrit, lui rappellent encore ses années de peur, de faim et d’errance, alors qu’il a tout juste une dizaine d’années. Plus encore que l’absence de mots, c’est le silence qui s’est inscrit dans son corps : « Chaque personne passée par le ghetto, ou le camp, ou qui se soit caché dans la forêt, connait le silence dans son corps », ajoute celui qui se décrit comme ayant de toute manière été, dès l’enfance, d’un naturel circonspect.
Adulte, et depuis longtemps écrivain, il évoque aussi l’impossibilité qu’il ressent encore à écrire certains épisodes de sa guerre, telle cette marche forcée dans le froid et la boue, sous la menace « des soldats roumains et de la milice ukrainienne ». Bien qu’il évoque la mort de sa mère, et l’espoir qui le porte cependant, tout au long de la guerre, de retrouver ses parents, il ne mentionne pas le sort de son père après cette marche forcée. A-t-il survécu ? Le livre ne le mentionne pas. Autre part, dans un entretien publié en 2000 (un an après la parution d’Histoire de ma vie) et évoqué dans cet article du journal Haaretz (en anglais), il revient sur ses retrouvailles miraculeuses et profondément marquantes avec son père, une quinzaine d’années après leur séparation forcée, et sur l’impossibilité pour lui de mettre par écrit cet événement : « Je ne peux pas y toucher, dit-il, pas encore. Dans 20 ans, peut-être, je serai capable de toucher ce feu. »
Le silence, la solitude, l’absence d’éducation, l’absence de mots… à tout cela s’ajoute un élément si basique mais si important que son rôle dans le développement d’Aharon Appelfeld est presque ahurissant : la langue. En Bucovine, même dans les années 1930 d’après la fin de l’empire austro-hongrois, on en parle plusieurs plutôt qu’une : l’allemand parental et le yiddish des grands-parents surtout, mais aussi l’ukrainien de la servante et le roumain de la ville.
These four languages merged into one, rich in nuance, contrasts, humor, and satire. This language had lots of room for emotion, for delicate shadings of feeling, imagination, and memory. Today these languages no longer within me, but I feel their roots. Sometimes, as if by magic, just one word will evoke entire scenes.
Ces quatre langues se fondaient en une, riche en nuance, contrastes, humour et satire. Cette langue avait beaucoup de place pour l’émotion, pour des nuances délicates de sensations, d’imagination et de mémoire. Aujourd’hui ces langues ne sont plus en moi, mais je sens leurs racines. Quelque fois, comme par magie, un seul mot évoquera des tableaux entiers.
Il est assez ironique qu’après que le fait d’être né dans une famille juive ait impulsé un tournant majeur dans sa vie, ce même fait qu’il soit étiqueté comme « juif » (une étiquette renforcée par son statut de victime) canalise à nouveau sa vie dans une autre direction (orphelin à quatorze ans, de quelle marge de choix disposait-il ?). En Israël, où il arrive en 1946, il vit dans des kibboutzim et des villages de jeunesse, où seul l’usage de l’hébreu est accepté.

I had never been talkative, but now the few words that might have come out of me were swallowed back in.
Je n’avais jamais été loquace, mais les quelques mots que j’aurais pu réussir à prononcer étaient désormais ravalés en moi.
Nous sommes à peu près à la moitié du livre et Appelfeld revient dans les pages suivantes sur la douleur qu’il ressent à la perte non seulement des langues de son enfance, mais aussi de tout l’univers d’images et de souvenirs que contiennent ces langues. C’est surtout vrai pour l’allemand, langue de sa mère, car oublier l’allemand équivaut pour lui à perdre sa mère une seconde fois.
Son analyse de sa relation à la langue et à son passé est fascinante et attristante, mais ces pages m’ont également interpellée par ce qu’elles disent sur l’Israël de la fin des années 1940 et des années 1950 : cette volonté de créer une société nouvelle à partir d’une population fortement encouragée à oublier son passé – et les traumatismes qu’il peut contenir – et à s’identifier totalement avec leur nouveau pays.
Dans ce texte autobiographique de 1999, Appelfeld ne revient pas spécifiquement sur le choix qu’il fait, au début des années 1960, de publier (et donc d’écrire) ses premiers textes en hébreu. Son apprentissage plus ou moins contraint de cette langue s’accompagne cependant d’efforts conséquents pour étudier le yiddish à une époque – les années 1952 à 1956 – où, en Israël, la langue était vue comme le symbole de la faiblesse de la diaspora juive et dénoncée comme tel. C’est ce statut d’orphelin de la langue, qui lui rappelle son propre statut d’orphelin tout en le reliant à ses lointains souvenirs de la maison de ses grands-parents, de celle de ses parents, et de la guerre, qui l’encourage à s’inscrire au département de yiddish – lui qui n’a qu’une année de scolarité comme bagage éducatif !

Ces dernières pages sont l’occasion pour lui d’évoquer son admiration pour l’écrivain Shmuel (Samuel) Agnon dont il voit l’œuvre, inspirée de sa jeunesse dans les années 1890 dans la Galicie austro-hongroise, comme une sorte de rappel de ses souvenirs ténus de sa propre enfance dans la Bucovine voisine. Bien qu’ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1966, et bien que traduit et republié en français de manière (très relativement) régulière, Agnon me semble être assez oublié aujourd’hui, mais ce portrait qu’en fait Appelfeld dans les derniers chapitres de son Histoire d’une vie sont un encouragement supplémentaire à le lire dans le prolongement de mon année des Nobel « de l’Est ».
Appelfeld est, lui, traduit et publié en français depuis les années 1980, d’abord par Arlette Pierrot et Sylvie Cohen puis par Valérie Zenatti, dont la traduction d’Histoire d’une vie en 2004 permet au livre d’obtenir le prix Médicis étranger la même année. C’est avec ce bilan autobiographique d’une vie qui a nourri son œuvre romanesque, et grâce notamment aux nombreuses lectures enthousiastes de Nathalie (Chez Mark et Marcel) que je commence ma propre découverte d’Aharon Appelfeld – une lecture qui sera sans nul doute suivie d’autres.
En ce jour dédié à la mémoire des victimes de l’Holocauste, ce billet sur Histoire d’une vie est ma première chronique dans le cadre des « lectures communes autour de l’Holocauste » que j’organise avec Patrice jusqu’au 3 février.
J’ai lu ce livre en anglais : The story of life, traduit de l’hébreu par Aloma Halter, Schocken Books, 2004. Les traductions en français sont les miennes et valent certainement pas celles de Valérie Zenatti : Histoire d’une vie, Editions de l’Olivier, 2004 (traduction révisée en 2021).
Je l’ai lu, oui, une lecture indispensable.
Tu dis en trois mots ce que je me suis échinée à dire en (???) mots!
Ah ton billet ravive chez moi l’envie de lire encore des textes de l’auteur.
Comme d’habitude, tu en donnes une lecture très attentive. Il est vrai que de ces courts chapitres nous retenons à chaque fois des aspects plus ou moins marquants. C’est par ce livre que j’ai aussi commencé ma découverte de l’auteur (depuis je l’ai prêté, et j’ai vu ainsi plusieurs personnes le découvrir ainsi de la même manière, cela fait toujours quelque chose d’assister à ce genre de rencontre) et donc je t’encourage très très vivement à te tourner vers Des jours d’une stupéfiante clarté. Comme le titre l’indique, c’est un éblouissement !
En revanche, j’avoue ne rien connaître à cet Agon. Faudrait peut-être s’y pencher.
Je suis allée relire ton billet et je vois que j’avais commenté que celui-ci et celui sur Histoire d’une vie me donnaient vraiment envie de découvrir Appelfeld à mon tour. Cette lecture n’est qu’un début.
J’avais lu un tout petit peu sur Agnon quand je préparais mon billet Nobel, mais ça n’avait pas beaucoup fait travailler mon imagination. Maintenant que j’ai lu Appelfeld sur Agnon, ça me parle beaucoup plus. Il mentionne d’autres auteurs sur lesquels il faudrait que je me penche également.
En tout cas merci pour tes billets sans lesquels je n’aurais peut-être jamais lu Appelfeld.
L’expression » grands-parents mythologiques » m’interpelle, me renvoie également à des souvenirs, de pratiques, de » lieu mythologique » , de décalages avec l’univers parental. Je n’ai encore jamais lu l’auteur, malgré les conseils. Quant à la langue, la maitrise de la langue pour dire, on retrouve cette difficulté récurrente, voir cette impossibilité pour les » déracinés » ou les victimes de traumatismes, mais maitriser une nouvelle langue, si elle permet de s’adapter, c’est aussi une perte vis à vis de la langue d’origine. Ayant été professeur de FLE, je me suis beaucoup intéressée à ce sujet.
Il fait un beau portrait de ses grands-parents maternels, tous deux fort heureusement décédés juste avant le début de la guerre. Je crois qu’il était très interpellé par la spiritualité du grand-père, tant celle pratiquée à la maison que celle de la synagogue avec ses rituels; cela, et le fait que c’étaient des « grands-parents d’été » a dû renforcer cet aspect « mythologique ». Sa réflexion sur la langue/les langues est vraiment fascinante et je n’ai aucun doute qu’il intéressera le côté « apprentissage linguistique » de tes (nombreux) centres d’intérêt. J’espère donc que tu lui trouveras une petite place dans ton agenda lecture déjà chargé!
J’ai lu ce livre il y a quelques années, il m’a marquée tout comme Les partisans ou Le garçon qui voulait dormir. La sobriété de l’écriture m’a beaucoup touchée.
Sobre, en effet! Et en relisant les pages sur ses débuts en tant qu’écrivain et sa relation aux personnes dont il a sollicité l’avis, je suis à nouveau frappée par l’humilité de ces pages. Nathalie me suggère d’autres titres que les tiens, je finirai bien par tous les lire.
Quel texte remarquable ! Un souvenir de lecture très ému, et très marquant.. j’en ai retenu la manière dont l’auteur parvient selon moi à retranscrire une mémoire davantage sensorielle, organique, que pensée, des événements, pour rendre compte qu’elle émane de l’enfance, et qu’elle ne peut donc se traduire de façon rhétorique.
Et toute la partie sur son combat pour renouer avec lui-même en se réappropriant le langage est passionnante.
Voilà, c’est exactement mon ressenti. Kathel a raison de souligner la sobriété de l’écriture; cela permet de faire encore ressortir la profondeur de la pensée. Il revient à plusieurs reprises sur le fait qu’ayant été très solitaire pendant longtemps (la guerre, l’armée) il a développé un sens aigu de l’observation, qui a dû le servir également pour affiner sa pensée avant de la coucher par écrit. Je pensais en lisant le livre que c’est vraiment l’oeuvre d’un grand écrivain.
Je prévois de lire l’œuvre d’Aharon Appelfeld un jour… Peut-être pas tout de suite. Je pense qu’il faut bien choisir son moment.
J’espère que tu l’apprécieras quand tu le liras. C’est une bonne question… comment définir « le bon moment » pour lire sur l’Holocauste?
Effectivement, il n’y a pas de « bon moment ». Pour autant, on ne peut pas non plus faire l’autruche indéfiniment. Je n’ai jamais réussi à terminer « Les bienveillantes » de Jonathan Littell, par exemple. C’était vraiment trop d’horreurs pour moi.
Je suis allée voir ce que sont ces « Bienveillantes » et je suis maintenant vraiment curieuse de lire ce livre et de voir comment Jonathan Littell écrit son personnage, donc merci de l’avoir évoqué.
Grand merci pour ce billet qui m’apporte une information utile vainement recherchée en langue française : je voulais lire quelque chose sur les retrouvailles entre A. Appelfeld et son père en 1957.
Merci aussi de parler de Samuel Agnon, non seulement à cause de son prix Nobel, mais pour tout ce qu’il a représenté pour la littérature en hébreu. J’ai grand envie de lire au moins un de ses livres. « Histoire d’une vie » – et c’est l’une de ses nombreuses qualités – révèle le monde culturel et littéraire qui était en ébullition en Israël durant les dix, vingt années qui ont suivi la création de l’Etat. Il s’agissait d’un état neuf, mais aussi d’une nouvelle langue, de nouvelles thématiques qui émergeaient de toutes parts.
J’ai beaucoup appris par votre lecture, très différente de la mienne. Je me réjouis d’aller aussi lire les billets des autres participant/es. Belle journée. Daniela
Des lectures différentes, mais qui vont dans le même sens, je crois. Je vous réponds plus longuement dans les commentaires de votre billet, dont je mets le lien ici pour toute autre personne intéressée: https://zencok.blogspot.com/2023/01/lire-avoir-du-mal-rapporter-des-faits.html
Pour ce qui est d’Agnon et du monde culturel et littéraire dans les premieres années d’Israel, je suis tout à fait d’accord que l’aperçu « de l’intérieur » qu’en donne Appelfeld est vraiment intéressant, surtout qu’il l’aborde par le biais de son propre cheminement par rapport à la langue, à l’écriture et à ce qu’il perçoit comme étant ses propres limites. Je souhaite également lire Agnon, mais il n’est visiblement pas aisé de se procurer ses livres (en français).
Merci à vous d’avoir participé avec cette lecture!
J’avoue ne pas savoir où laisser les liens pour ces lectures autour de l’holocauste.
Alors, ici?
Cette fois deux romans en un billet, avec les gens du voyage.
https://enlisantenvoyageant.blogspot.com/2023/01/la-route-des-gitans-le-dernier-voyage.html
Ici c’est très bien – merci! Je viens te lire tout à l’heure mais les deux titres paraissent déjà prometteurs.
Merci! Nathalie m’a aussi donné un lien à écouter!
Oui, j’ai vu ça! Je voudrais aussi l’écouter (quand?)!
Voici une contribution très forte à notre mois thématique. J’ai un livre de l’auteur dans ma bibliothèque et je voulais profiter de 2023 pour enfin le découvrir. L’évocation des scènes de l’année 1938 est vraiment frappant. En lisant tes traductions, j’ai l’impression d’une vraie justesse de l’écriture et d’un grand pouvoir de suggestion. Merci !
Tout à fait – pour le pouvoir de suggestion – mais cela rend la traduction un peu difficile à mon avis car il faut vraiment choisir les mots attentivement. Je suis vraiment contente d’avoir enfin lu un de ses livres mais je sais aussi que c’est un ouvrage autobiographique et non un roman, et je suis donc curieuse de lire un de ses ouvrages de fiction.
Je fais comme Keisha. Hop, ici, 1er billet : Le Pain perdu d’Edith Bruck.
https://chezmarketmarcel.blogspot.com/2023/01/allez-courage-pas-de-jeremiades-et-pas.html
Merci! Les billets Bruck arrivent petit à petit avant l’avalanche de jeudi.
Merci pour la piqure de rappel ! Lecture indispensable, à n’en pas douter !
Absolument! Pourquoi ai-je tant tardé?
Les liens des derniers billets chez moi :
MNR – à qui sont ces tableaux ? Sur les œuvres spoliées
https://chezmarketmarcel.blogspot.com/2023/02/mnr-qui-sont-ces-tableaux.html
Hersh Smolar, Le Ghetto de Minsk. Les Partisans juifs contre les nazis
https://chezmarketmarcel.blogspot.com/2023/02/de-tous-les-peuples-de-lurss-pourquoi.html
Et maintenant il faut que je lise tes billets et ceux des autres.
Merci pour ces deux nouveaux billets – je les ai lu en diagonale mais pas encore commentés. J’ai vu en tout cas, sans en être surprise, qu’ils sont extrêmement instructifs et passionnants.
J’avais découvert Aharon Appelfeld en lisant Dans le faisceau des vivants de Valérie Zenatti où elle parle de leur amitié et de son travail de traductrice. Très bien.
C’est toujours intéressant de lire les traducteurs et traductrices littéraires quand ils ont quelque chose à dire, n’est-ce pas? Après tout, ils ont leur propre trajectoire, leurs affinités, leur connaissance du contexte et des auteurs, leur relation au texte…
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