Passage [carrément] à l’Est !

Fin 2022, j’ai dérogé à mes habitudes centre-est européennes en posant mes valises pendant plusieurs semaines à Taïwan, cette grande petite île au bord des côtes de la Chine.

A Taïwan, on vit, on travaille, on se protège de l’humidité (au nord) et de la chaleur (partout, mais surtout au sud), on fait du tourisme, on mange des plats et des fruits majoritairement délicieux. On fait probablement beaucoup d’autres choses, mais c’est principalement celles-là que j’ai faites, en y rajoutant le plus possible de lectures en lien avec l’île. A Taïwan comme partout, on écrit des livres, on les publie, on les vend dans de grandes et petites librairies … je suppose qu’on les lit aussi mais ce n’était pas très visible dans l’espace public.

…sauf exception

Je ne sais pas si c’était juste de la chance, mais j’ai lu presque uniquement des livres qui m’ont beaucoup plu par leur style, par l’histoire qu’ils contenaient, et par ce qu’ils m’ont appris sur Taïwan en parallèle de ce que je pouvais apprendre par d’autres biais.

En tout cas, j’ai fait de mon mieux pour lire le plus possible et écrire des chroniques en vue de donner une touche taïwanaise à ce blog tout au long de 2023. Si ça vous dit, je vous propose de revenir mardi pour une chronique d’un roman relativement récent et un peu fantastique, avant de partir plusieurs décennies en arrière en février et, par étapes mensuelles, de plus ou moins remonter le temps jusqu’à aujourd’hui. Je mettrai à jour la liste de ces lectures dans ce billet, au fur et à mesure de la publication de mes chroniques.

Même si Taïwan avait fait partie de l’Europe de l’Est, mes lectures taïwanaises n’auraient rien contribué à mes lectures de prix Nobel (un projet 2022 reconduit en 2023), et malheureusement très peu à mes lectures de femmes écrivains (un projet qui date surtout de 2019). Par contre, ces lectures me permettront d’ajouter une petite poignée de titres à l’initiative proposée par Ingannmic autour des minorités ethniques.


En janvier : L’homme aux yeux à facettes, de Wu Ming-yi, une « fiction écologique » entre réalisme et fantastique

En février : Le petit bourg aux papayers, un recueil de nouvelles taïwanaises d’avant-guerre

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12 commentaires on “Passage [carrément] à l’Est !”

  1. Ingannmic dit :

    Eh bien, je suis ravie que cette escapade vers l’extrême est t’ait donné de la matière pour les minorités ethniques, mais je suis aussi très curieuse de lire tes futurs billets taiwanais, une nationalité plus que rare sur les blogs littéraires.. tu as trouvé des titres traduits en quelle langue ?

  2. nathalie dit :

    Quelle chance ! Je me souviens très vaguement avoir vu, il y a fort longtemps, un ou plusieurs films sur Taïwan, avec cette végétation exubérante, sa couleur, et des plats inconnus. Oui, mes souvenirs sont très limités. En tout cas, hâte de te lire et de découvrir ces auteurs !

  3. Marilyne dit :

    Grand voyage, littéraire aussi. En te lisant, je cherchais une lecture sur ( à défaut de ), je suis bredouille. Tu piques sérieusement ma curiosité.

  4. Doudou Matous dit :

    J’ai fait une recension d’un numéro de la revue « Jentayu » dédié à Taïwan sur mon blog. J’ai également lu le polar de Chang Kuo-Li (Le sniper, son wok et son fusil ), ainsi que deux écrivains sino-malais qui vivent/ ont vécu à Taïwan : Ng Kim Chew (Pluie) et Zhang Guixing (La traversée des sangliers).


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